J264>268 (22-27 septembre), Armenia > Tulua > Cali, 565 km (5975 cumulés)
Le titre de l’article fait référence à une chanson parlant de la ville de Cali et de ses habitantes las caleñas. Cali es Cali lo demas es loma = Cali c’est Cali, le reste c’est des collines.
Les pompiers de Tulua à mi chemin entre Armenia et Cali m’ont accueilli en fin de journée dans leur caserne. J’ai eu le droit à un chaleureux accueil inattendu. Je me trouve désormais à une altitude plus basse, ce qui se traduit par une température plus élevée. L’ambiance est similaire à ce que j’ai connu sur la côte, le dimanche soir passe comme pour un samedi, y’a des gens et de la musique dans la rue jusqu’à tard.
Il se trouvait dans la caserne un ancien véhicule d’intervention, une Ford « Pacha ».
Alors que j’avançais sur la panaméricaine, j’opte pour une petite route parallèle de l’autre côté du rio Cauca qui longe la cordillère occidentale (côté pacifique) vers le sud.
Ça c’est l’arrivée à la tombée de la nuît à Cali, 3e ville du pays après Bogota et Medellin. J’ai frayé mon chemin dans la poussière, le bruit et les pots d’échappement des véhicules. Par chance la famille avec qui je suis en contact habite proche de la sortie nord d’où j’arrive..
La voici la famille caleña qui m’a hébergé ces trois jours avec grande amabilité. Ils habitent dans un étroit passage qui donne sur une rue. On voit le fils Carlos Antonio prenant dans ses bras une cousine qu’ils gardent avec sa mère.
Petit tour en ville le lendemain, ça commence par la place principale et ses palmiers hyper grands. Il y a une ambiance festive toute l’année, et plus particulièrement fin décembre lors de la féria de Cali. A deux semaines de l’évènement, j’ai senti l’effervescence montée aux côtés de Carlos qui bosse dans une boite d’événementielle partenaire de la féria.
J’ai gouté en ville à plusieurs spécialités locales. A gauche c’est des mangues vertes assaisonnée de citron vert pressé et de sel, cela s’appelle Manga Poma. Et à droite j’ai acheté à ce vendeur broyeur ambulant de canne à sucre un verre de Guarapo.
J’ai aussi goûté au Chontaduro un fruit de la côte Pacifique que la dame pèle et enrobe d’un sirop de sucre.
Enfin nous sommes partis voir un autre symbole de Cali : Cristo Rey, une statue représentant le Christ dominant la ville. Mesurant dans les 25 mètres, elle est très similaire au Corcovado de Rio de Janiero. Petit détails : le paratonnerre sur son crâne pour protéger la statue car dernièrement la foudre lui avait fait perdre la moitié de la face.
La vue de l’autre côté en présence de Carlos Antonio qui fut un vrai « parcero » (pot en colombien) pendant mon séjour.
ça s’améliore nettement les moments campo pour nous avec ton blog : maintenant on lit en musique – on y est ! on danse la salsa ! on se siroterait bien un petit verre de guarapo ! à ta santé mon grelo !
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Tant mieux grace au son c’est comme si vous y etiez
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